Tu ne t’en rends pas compte immédiatement. Pourtant, cette situation te vide petit à petit. 7 d’épées.
On grappille tes réserves d’énergie. On te taxe des thunes que tu ne revois jamais. On te demande d’accomplir les tâches ingrates en jouant sur ta fibre militante. On te ment; tu essaies de faire preuve d’empathie; tu réalises que d’autres versions de l’histoire circulent, toujours à ton détriment. On te reproche d’en faire trop et pas assez à la fois. On invoque ta loyauté. On piétine ta fierté.
Tu te sens plus fatigué.e, jour après jour. Quand l’épuisement se sera installé, ce sera trop tard, plus rien à sauver. Tu te sens trahi.e. On ne te prend pas au sérieux. On t’accuse d’exagérer. On exige des preuves tandis que les belles parleur.ses étendent leur territoire. Tu es discrédité.e en amont, partout. Tu te sens grillé.e.
Tu tournes en rond la nuit. Tu ne sais plus qui appeler. Tu ne sais plus qui est encore ton ami.e. Tu ne fais plus confiance. Ou on ne te fait plus confiance. Tu ne sais plus, tu tournes en rond, tu as la gerbe, tu te tords de douleur.
La souris du petit lenormand agit comme une termite. Insidieuse. Fausse. Elle a toujours une longueur d’avance. Tu t’épuises à essayer de l’attraper. Elle amasse le capital social/culturel/financier/moral. Ta confiance en toi s’effrite sous son action. Elle te grignote.
L’as d’épées. Qu’il est loin. Tu es glorieuse.x. Il s’éloigne. L’as d’épées. Ta droiture. Tu es… Foudroyante. Tu peux atteindre le cœur de cette embrouille. T’y retrouver.