Resisting and revolting bodies

publication initiale sur mon blog Grosse Fem: 12/2017

Des corps qu’on ne lissera pas. Qu’on n’épilera. Des corps indisciplinés. Des corps qui souffrent. Des corps qui dansent. Des corps qui dégoûtent. Des corps qui exultent. Des corps à bout de souffle. Des corps engagés. Des corps démolis. Des corps qui reviennent. Des corps fiers. Des corps vulnérables. Des corps transis de peur. D’amour. De résistance. Des corps qui rampent. Des corps qui baisent. Des corps que personne ne touche. Des corps qu’on apprend à regarder. Des corps défaits. Des corps qui se font. Des corps gros. Des gens gros. Des vies. Des visages. Des bourrelets. Des gros.ses exténué.e.s. Mais qui vivent. Qui se répandent. Qui font trembler. L’épidémie s’étend, s’étire, prend de la place, occupe l’espace. Des corps qui sont plus que la somme des diagnostics, de la pathologisation, des amputations, des condamnations, des brimades, des obstacles. Plus, plus et plus encore. Des gros.ses.

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