La violence qui nous a été faite nous colle parfois à la peau. A défaut d’antidote, elle circule en nous. Au lieu de soutenir les personnes qui ont aussi subi des violences patriarcales, nous nous embourbons dans une logique de compétition. Nous détruisons sur notre passage car nous avons ingéré trop de poison, nous ne distinguons plus ce qui fait notre survie, nos survies, de ce qui nous lie au schéma des violences. Elle nous unit pourtant. Datura, maîtresses des poisons, des antidotes, de la rébellion, de la revanche, du changement.
