Défendre tes principes, c’est ton truc. Qu’est-ce que deviendra le monde si on sombre tou.te.s dans l’apathie, hein ?
Sauf qu’à être dans le déni de tes contradictions, tu fonces à tout-va. Tu rues dans les brancards.
Tu mélanges ce qui te débecte au niveau sociétal et des situations individuelles, indissociables mais non réductibles. Puisque le système commence ici, tu utilises tes mots qui claquent pour démolir les personnes qui ont fait de la merde. Quand tu ne peux pas t’en prendre directement à ceulles qui sont dans ton viseur, tu propages des rumeurs. Tes méthodes peu reluisantes s’enlisent. Tu perds le contrôle. Tu peux pas faire marche-arrière. Tu dégaines des complots plus improbables pour entretenir l’attention de ton public.
Tu t’ériges en défenseur.se de la Justice, avec un grand J, sans ambiguïté. Pas besoin d’analyse, pas besoin d’écoute, pas besoin de comprendre, pas besoin… Tu fais justice. La séparation des pouvoirs, c’est que pour ceulles qui ont le pouvoir, non ? Pouvoir judiciaire, législatif et… Pourquoi pas exécuter en fait ? Pourquoi pas pourrir des vies ? Pourquoi faire dans la dentelle ?
La Cavalièr.e d’épées n’a pas sa langue dans sa poche. Sa logique, sa finesse d’analyse et sa capacité à discuter et à faire preuve d’engagement pérenne par contre… Ça se trouve où ?
