Il était derrière moi. Un an, une seconde ? Il est si calme, comment pourrais-je le savoir ? Mon cœur bat la chamade. Est-ce d’avoir sursauté ? Mes joues sont chaudes. Mon ventre vibre, habité par un essaim d’abeilles. Il est beau. Ou peut-être affreusement charismatique. Les battements d’ailes des abeilles s’agitent. L’essaim trépide de ma gorge à ma vulve à ma gorge à ma vulve. Toujours plus vite.
Je veux parler. Ma bouche est sèche. Il s’approche de moi. Je frémis. Il approche sa bouche de mon oreille :
– Oh divine beauté, je te révélerai mes secrets, tu seras Perséphone. Mais pour cela, il faut que tu me suives sans attendre.
Mon corps tremble tout entier. Je tourne mon visage vers ses lèvres si proches. Son odeur
m’envahit. Mon corps tremble. Il m’agrippe par les hanches parce que je vacille. Le désir monte en moi, ardent. Mon bassin agit de son propre chef. Vers le sien. Je suis tout contre. Mon corps est ardent. Il est en moi, partout en moi. Je le désire. Je le veux. Je le suivrai.
– Tu n’as qu’un mot à dire, Perséphone. Juste un mot et nous baiserons jusqu’à l’aube. Juste un mot et tu seras reine. Juste un mot et je te couvrirai de mon corps, de mes trésors, de mes possessions. Tu n’as qu’un mot à dire pour que l’orgasme s’empare de toi.
J’inspire. Il m’enivre. Je suis à lui. Qu’il me baise jusqu’à l’aube. Puis la suivante. Puis encore et encore. Que ma respiration se fonde dans ses râles. Mes yeux s’engouffrent dans les siens. Ils l’excitent. Je veux qu’il me prouve de quoi il est capable. Je veux qu’il sache que je ne suis pas une beauté obéissante. Ses paupières se ferment. Il laisse glisser ses mains le long de mes hanches. Tandis que l’une d’elle froisse le drapé de ma robe au-dessus de ma vulve, l’autre descend pour se faufiler à travers les plis du tissu. Ma respiration s’accélère. Je gémis. Je lui mords l’oreille. La main remonte.
Aaaah.
– Aaaaaannnnh ! Prends-moi, prends-moi, prends-moi !!!