Retour sur les célébrations de Samhain.
Hekate Trimorphis, changeante, flexible, en perpétuelle évolution, en phase avec les cycles. Samhain est riche en émotions. Hekate est présente. Forte évidemment. Elle s’adapte à mon mode de communication (c’est de bon ton avec les configurations planétaires du moment).
Au retour de 4 heures de promenade dans la campagne, j’approche l’oracle de Le Page Novembre, les nombreux noms d’Hekate. Parmi cette sélection d’épithètes, lesquels pour ces instants privilégiés?
Elle est Hekate Enodia, celle des chemins, avec son bâton de pèlerin, croisée en rêve, marchant à mes côtés, devancée par des chiens. Elle est celle qui accompagne, celle qui met en mouvement. Elle aide à prendre conscience des dangers pour les déjouer. Elle envoie les visions qui donnent sens à mes parcours. Elle est ma boussole.
Elle est Hekate Apotropaia, défenseuse du spirit-work. Elle est talisman et bouclier autour de mes rituels. Elle me permet d’affronter les missions chargées de responsabilité en me focalisant sur mon travail énergétique tandis qu’elle me soutient.
Elle est Hekate Atalos quand je la retrouve à la croisée des trois voies, vibrante auprès d’une chapelle, aimante et douce. Elle montre les multiples visages de la prière, la myriade de façons de rendre hommage. Elle est la lumière rose qui s’élève vers le ciel, maintenant un passage. Elle est le pardon accordé, murmuré auprès d’un esprit tourmenté, comme une réconciliation.
Elle est Hekate Trioditis, la gardienne des trois routes, au tournant de la nouvelle lune. Celle que je rejoins. Celle qui me rejoint. Celle qui me laisse le choix et celle qui insiste lorsqu’il est temps de suivre la voie. Elle est dans cet espace où tout est possible, où tout se dissipe, où les toiles d’araignée se soulèvent et dansent avec le vent.
Elle est Hekate Trimorphis. Hékate-Artemis, l’aventurière de la nouvelle lune, porteuse du croissant, elle tend les armes. Elle tend les larmes. Elle est valeureuse. Elle est tant d’autres formes. Tant d’autres choses.