Le Monde, c’était une carte ambitieuse pour 2019. J’étais sereine en la tirant il y a un an. Elle m’a pétrie de cette sérénité. Elle m’a travaillée au corps. Elle n’a pas forcément signifié un grand bond en avant, mesurable matériellement, mais plutôt la libération qui vient avec les fins de cycle. Elle m’a appris à respirer. Elle m’a enseigné la complexité de « l’intégration », bien au-delà d’un mot-clé pour la dernière des cartes de l’Arcane Majeur.
Comme tant d’autres, c’est aussi une lame de perte, d’au revoir, de nœuds à défaire.
Au moins autant que des boucles qui se ferment et des peaux qui se défont.
Je clôture 2019 avec la présence des serpents.
Hékate, Méduse, Skylla.
Je m’enroule.
J’émerge.