Un ordinateur. des doigts qui courent sur le clavier. l’inspiration qui pousse sur la carapace.
La fluidité des images que je capte avec des mots, que je fige mais déjà elles filent.
Loin devant. Ou derrière. Ou tout en dessous. Ou au-delà.
Disparues. Saisies. Jamais capturées. Inoubliables. A jamais. Comme l’odeur des pois de senteur que je cueillais enfant à la ferme dans le Pays des Collines.
Le soulagement. Les envies.
Je réalise seulement à quel point ça me manquait, un ordi, en particulier un ordi suffisamment compatible avec mon handicap.
Je respire.