Le 7 d’épées nous demande:
Ah, un « vol »? Mais quel « vol »? Quels sont ceux qu’on condamne et ceux qu’on juge légitime?
Quelle affirmation de soi juge-t-on trop osée? Pourquoi quand certaines personnes s’affirment, on estime qu’elles piquent quelque chose au détriment d’autrui? Qui est condamné.e? Qui se sent menacé.e et qui est stigmatisé.e? Qui s’accroche à ses privilèges?
Qui se réapproprie des ressources ou de l’espace pour survivre? Qui s’approprie historiquement? Qui s’octroie quelque chose parce que, si yel ne le fait pas, ce seront toujours les mêmes qui possèdent, qui contrôlent, qui dominent, qui décident à leur place? Pourquoi la violence des opprimé-e-s est-elle pointée du doigt tandis qu’on fait fi de la violence constante des oppresseurs à laquelle elle ne fait que s’opposer?
Appartenir à un groupe dominant, c’est avoir quelque chose à perdre dans la lutte pour la justice sociale. En tant que blanc-he-s, comment utilise-t-on nos privilèges ? Qu’est-on prêt-e-s à perdre pour subtiliser les épées qui servent à tuer, à opprimer : violences policières, racisme systémique (y compris dans les détails de l’appropriation culturelle et de la blancheur du tarot), le colonialisme toujours présent en Belgique, les discriminations à l’emploi, etc?
Perso, je ne suis pas encore prête à en faire assez. Les belles paroles ne suffisent pourtant pas.
Bonjour Cathou, je viens de te découvrir par you tube, j’aime beaucoup ta vision très contemporaine du tarot. Merci pour tes éclaircissements c’est un plaisir de t’écouter et de te lire.
J’ai vu que tu travailles aussi avec le next world tarot … il me fais de l’oeil Depuis un moment …😉.
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