7 de coupes. Le doute, le trouble, les routes

7 de coupes. Dissiper les doutes  S’emparer des rênes du récit  Telle Skylla régner sur les eaux troubles  Echouer les épaves sur les récifs  Les fantasmes sur les rivages  Enfouir les mirages dans la vase

S’initier au doute  Définir une route

Mouvement. Pause. Firmament. Trouble.

Rêver l’indicible  Surfer sur le dos des peurs  Insuffler de la défiance  S’épargner la candeur de ceulles qui se défilent  L’arrogance des puissants  Invoquer la tendresse révolutionnaire 

Abolir l’indicible  S’insurger, fébriles


Naviguer le trouble.
Sur les routes de nos mots, au fil des courbes de nos histoires, sinuant sans linéarité, sous l’étendard de l’indocilité, les remparts formés par nos corps.
Et rimer, délirer, frémir en spirale. Tentaculer sous la surface. Oui, spiraler, fermenter, serpenter avec les vers de terre. Refaire matière. Nourrir le sol. Déchaîner les profondeurs.

Troubler le silence.
Dans les fondements, infiltrant les pierres angulaires, brandissant les débris de verre, parasitant les murs porteurs.
Ce qui s’élève trop droit, trop binaire, trop straight, le tordre, lui jeter des sorts. Oui, fendre la tour de garde. Révoquer l’inébranlable. Troubler l’immuable. Eriger le doute dans la vase instable. S’emparer des routes. Libérer les possibles.

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