L’Etoile. Les éclipses.
Faire confiance
Même quand tout paraît sombre.
Se perdre dans l’Obscur. Couver l’obscur.
Tout comme le cygne sur son nid.
Porter l’espoir. Se donner à l’incertitude.
S’adonner au néant, comme un passe-temps.
Laisser le temps.
Le laisser se déployer
Plonger la tête dans la vase.
Se perdre dans le cosmos.
Laisser le temps aux astres errants
Contempler l’immuabilité des étoiles fixes.
Plonger dans les temps longs. Couver l’obscur.
J’ai un pied dans l’infini, l’autre dans le présent. Et des larmes, des larmes, des larmes.
Les ébranlements uraniens parcourent les étangs, les galaxies… Les ondes de choc bousculent le soleil.
Vu de la terre, le temps semble court.
Mon pied se fond, s’enfonce vers le magma
Mes yeux s’éprennent du ciel étoilé
Je sonde les profondeurs
les fragments qui me parviennent.
Je suis l’obscur. La patience. Le désir.
La peur qui danse avec l’amour.
L’étoile.




Ce 1er mai, Lendemain d’éclipse (astrologique) guidée par l’Etoile du @this_might_hurt jusqu’aux étangs de Boisfort, rédigé auprès des cygnes qui couvent.