La lavande apaise
L’achillée protège
L’échinacée renforce
Les ronces, remparts, gardent les passages
Je me perds dans l’instant
Me poser sur une tige fragile
Me sentir solide
Tellement chez moi
Que les angles pour atterrir
Et décoller en toute fluidité
N’ont pas de secret
Ni les graines qui nourrissent l’âme
Ni les parfums qui enchantent la vie
Ces jours où
La Beauté est le remède
Ces jours où
Je me cache ici
Déjà pourtant
La Lune Sombre appelle
De derrière la haie de ronces
Elle me soulève
Adieu, décor paradisiaque