Hekate est la Magicienne. Hekate est mercurienne, particulièrement en mai: Gémeaux
Elle est la voie dans le chaos, la piste dans la multitude Elle brouille les pistes. Mais derrière les masques, c’est toujours Elle.
Hekate Einalia se tient à la croisée des mondes. Sur la falaise au bord de la mer, les serpents au vent Elle exprime son rôle de porteuse des clés de l’âme cosmique.
En elle, tout fusionne, tout se rencontre Tout prend vie Ce n’est que passés à son filtre que les éléments prennent vie
Hekate anime Elle manipule Elle crée
Comme la Magicienne, elle canalise le cosmos et le chaos la foudre, la brise l’eau salée et les fluides Elle nous active
Elle énergise. L’énergie monte, monte. Les forces descendent.
Elle est le point de rencontre Le point de fusion Le point de création
L’explosion et la concentration. Elle contient, elle relâche Elle génère des mirages, des tâches Des miracles
Je me présente à toi. Tu accueilles Tu détruits Tu façonnes Tu acceptes
Dans tes spirales se tissent les fils du temps Se brodent les mains de tes filles
Tu engendres, nous existons Tu nous libères Tu nous appelles
Hekate, Anima Mundi, Bénie, sois-tu Mère cosmique Vecteur énergétique Infinie Tu es le souffle et l’âme et tout autre chose l’unité et la multiplicité Tu es La médiation cosmique.
A la recherche des morceaux de mon âme, Je plonge je plonge
I’m diving in search of my bones The bones I hid here in another life Maybe in another world
Je suis sauvage, instinctive Je suis dans l’interstice entre les louves et les chiennes Mon squelette conte l’existence d’une espèce Dont on a perdu la trace Je cherche les os que j’ai enterrés ici Quand j’ai dû fuir Pour survivre
In my dreams, I meet the ancestors Who remind me of my instincts In my dreams, there is snow in July Rage, lust for life Lust for the sake of lust In my dreams, the confidence To make it through the floods
Au réveil, le sang couvre mes jambes Témoin des luttes Témoin des ongles arrachés à creuser à creuser A creuser pour des os Des traces Une validation Quelque chose
Blood on my legs in the morning I remember some of the codes The rest is lost again Again I curl I howl I spin I tear open Another morning without the precious pieces of my soul
Mon corps se tord Je hurle je hurle A l’appel de ma meute Je hurle je hurle Pour conjurer la solitude Mon corps se tord Je me recroqueville Je suis inerte Je me tords et je hurle Où sont passés mes désirs Et mes os Et mes ancêtres Et ma meute Où ? Où ? Ahouuuhouhhhh
Ce qui fait L’Ermite C’est le temps de la contemplation Les couches se réorientent La surface se craquelle Le lieu Le support Ou l’entité S’ouvre L’Ermite se fond dedans Progressivement Elle devient ce qui l’entoure Elle perçoit lentement
L’Ermite accède-t-elle à Un au-delà Des apparences Des convenances A des secrets Profonds Antiques, non humains L’Ermite disparaît-elle dans La contemplation Pour se trouver elle-même Pour accéder à sa source de sacré
Qui est ton Ermite ? Le silence ou la guide ? La transcendance ou la flamme intérieure ? La disparition ou l’exaltation ? Le retrait ou le service ?
Qui es-tu qui es-tu ? Qui suis-je ? Quelle est ma mission ? Comment contribuer ? Comment révolutionner ? Dans la contemplation, la révélation.
J’accueille les émotions qui n’ont pas encore de nom & qui n’en auront peut-être jamais. Le flux limpide de l’eau de source voyage avec les vies qui ne me contiennent plus. Il transporte mes offrandes. Je m’autorise à accueillir ce qui fleurit à l’intérieur. Il m’en a fallu du temps pour ressentir la floraison. Je suis prêt.e. Je laisse couler mes eaux.
Des envies qui reviennent Enfin, des étincelles Enfin de quoi activer l’alchimie créative
Ça frémit, ça pétille Puis ça s’emballe Mon cœur, mes passions, mon art Ça s’enflamme
Pas question de laisser la fascination me happer La splendeur des feux D’artifice ne me transfixera pas Le nez en l’air, immobile
Tourner le regard vers moi-même : Je suis la flamme ! Retourner à l’énergie brute Mon feu intérieur s’aligne sur Les inspirations
Je ne résiste pas à l’impulsion Je laisse enfin L’optimisme (ou est-ce l’utopie?) me Saisir, m’étendre, m’ouvrir Des horizons insoupçonnés apparaissent
Transitions. Les nombreuses transitions dont nous faisons l’expérience. En miroir à la lune. C’est le dernier croissant. C’est la lune sombre. C’est Une transition.
On embarque pour des traversées. Celles dont la transformation nous Déchire de douleur Celles dont on accepte la nécessité sans Broncher. Les rites de passage Ou la traversée des ponts par-dessus les rivières nous traversant
Ces voyages qu’on entreprend Tournant le dos dans la légèreté Porté.e.s par nos cœurs Porté.e.s par nos ailes Traînant des traces de sel et de larmes Soulevant dans nos sillages La fumée des illusions Et des nuages lourds de pluie.
Bientôt la vision rassurante L’arrivée familière du premier croissant Éclatant, après le coucher du soleil. Le croissant sur le front Un cadeau une marque un symbole du Passage
Aller de l’avant En portant des secrets Des remèdes Des os De la poussière
Les nombreuses transitions qui nous traversent Les voyages de transformation pour lesquels nous embarquons Les ponts par-dessus nos nombreuses vies On souffre, on soigne, on se développe
La lune sombre enveloppe la préciosité de Nos entre-deux.