Hekate, La Justice

On the threshold. Sur le seuil.

She guides.
But *you* hold the swords.
What are the prophecies?
What are your decisions?
She bestows the keys.
You enchant them.

L’intégrité est le curseur de ta balance
Pèse tes choix
Exalte tes vœux
Traverse les Mystères
Exauce tes voies
Transmets les torches
L’orage à la porte
Le seuil de dérobe

La Justice a une vision à 360°

Hekate’s wheel whirls
Inspiring a 360° vision
The owls never hesitate
They race in the threshold
Between day and night
Night and day

Directions

Hekate est La Magicienne

Hekate est la Magicienne.
Hekate est mercurienne, particulièrement en mai: Gémeaux

Elle est la voie dans le chaos, la piste dans la multitude
Elle brouille les pistes. Mais derrière les masques, c’est toujours Elle.

Hekate Einalia se tient à la croisée des mondes.
Sur la falaise au bord de la mer, les serpents au vent
Elle exprime son rôle de porteuse des clés de l’âme cosmique.

Hekate Pantos Kosmou Kleidokhos
Hekate, l’Anima Mundi.

En elle, tout fusionne, tout se rencontre
Tout prend vie
Ce n’est que passés à son filtre que les éléments prennent vie

Hekate anime Elle manipule Elle crée

Comme la Magicienne, elle canalise
le cosmos et le chaos
la foudre, la brise
l’eau salée et les fluides
Elle nous active

Elle énergise.
L’énergie monte, monte.
Les forces descendent.

Elle est le point de rencontre
Le point de fusion
Le point de création

L’explosion et la concentration.
Elle contient, elle relâche
Elle génère des mirages, des tâches
Des miracles

Je me présente à toi.
Tu accueilles Tu détruits Tu façonnes Tu acceptes

Dans tes spirales se tissent les fils du temps
Se brodent les mains de tes filles

Tu engendres, nous existons
Tu nous libères
Tu nous appelles

Hekate, Anima Mundi,
Bénie, sois-tu
Mère cosmique
Vecteur énergétique
Infinie
Tu es le souffle et l’âme
et tout autre chose
l’unité et la multiplicité
Tu es
La médiation cosmique.

27 mai 2021, dans un train

Prière à la Minerve locale

Texte canalisé le 16 juin, au Mont Minerve

Les yeux dans les yeux
Les yeux dans ton Feu
Brille brille la joie du Solstice

La luminosité innonde la plaine
Ton Mont offre le repos
Comme nous brillons!
Comme nous dansons!

Les roses sauvages indiquent le chemin
C’est ici que l’on prie

Louanges Ivresse Louange
Prolonge ma transe
Ton feu jaillit de moi
Je suis ta torche
Ton feu de joie
Ta nature sauvage

Tes prêtresses versent l’eau sacrée de tes sources
Leurs amphores comme des fontaines sur nos têtes
De moi jaillit la vie
Le plaisir
Je suis Fontaine

Prière rédigée dans la foulée


Je suis venue te visiter dans la nuit
L’aube fut ta réponse
Entends mes louanges, Minerva


Brillante Minerva
Nous te dédions ces Feux
Ces éclatants Feux de Solstice
A ta lumière inénarrable

Nous dansons à en perdre haleine
Nous chantons de nos voies éraillées
Tu brilles, tu brilles
Comme nous brillons!

Tu es la mélodie
La cadence et les spotlights
Tu es le vin qui alimente notre transe
Reçois nos offrandes

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La Lune (sombre)

J’ai entendu les noms
Puis, plus rien que
Le tourbillon

Le silence qui préside à l’entre-deux
Dans l’entre-deux-lunes

Les futilités s’éclipsent
Ce qui compte
C’est cet instant propice
Ce qui compte
Est là, cru, sans parures
Obscur, sans pompe

Les étalages se démontent
Les échafaudages tombent
Reste ce qui compte
Pur, brut, obscur

Tourbillon en pause
Au centre, le portail s’expose
Les entrailles saignent
Les visions dégainent
Le silence, lui, règne

Tu as l’odeur de la chair
Le goût de la cyprine
Les frissons m’oppriment
Me libèrent
Me dépriment, m’enserrent
Et enfin me traversent

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5 de coupes. Pleurer et s’ancrer avec Freyja

Un texte canalisé lors d’un espace sacré polythéiste de Valiel Elentari sur le deuil avec la présence de la déesse Freyja.

Dans les méandres
Dans les déserts
Terres arides
Ruisseaux desséchés

Je cherche mes larmes
J’appelle mes larmes
Je cherche comment pleurer

Dans les sillons laissés par le souvenir de l’eau
Les traces du courant
Les pierres polies
Je cherche

Il faut creuser, creuser
Il faut creuser pour que jaillisse la source

Des torrents
Des larmes, des sanglots
Des tourments

Ainsi, je ne suis pas desséchée
Ainsi, je prospère
Féconde
Des larmes
De pluie pour que poussent les récoltes

Ainsi je suis en vie

Je m’arrête là
Je me pose sur la berge

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Le Soleil et la lune sombre

Lune sombre
Obscure
Trop proche du soleil
Pour en refléter les rayons
Perspective
La lune a besoin d’interaction
Comme nous tou-te-s
Elle intervient
Elle reflète
Elle réfléchit
Elle intercepte
La lumière qui,
Sans ça, nous brûlerait les rétines
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Le croissant à peine distinguable
Tourne-toi vers le soleil
Faisan doré, phénix
Tu brilles, tu disparais
Tu brûles, tu reviens
Rayonnante
Je me suis posée au pied du tilleul
Un insecte m’a piquée
– ou l’ai-je nourri?
Le Soleil apparaît en son centre
Au bout du tronc de l’arbre
Entre les branches épaisses
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Avec chaque bourrasque
Le feuillage frissonne
Comme autant de voix
Autant de caresses
Les pollens et jeunes feuilles
Descendent en spirale
Pour finir leur tourbillon
Délicatement
Dans l’herbe

Autour de moi

Posée
A l’ombre du vieil arbre
Traversée par les rayons
En cet instant
Entre deux énormes branches
Imprégnée

Le Soleil
Dans trois jeux
Le Soleil à trois reprises
Triple forme
Je parcours la terre de mes doigts

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Des images qui me poursuivaient
Il y a quinze ans
Tandis que je déambulais
Seule
Dans les rues
J’étais aussi subtile qu’une ombre

Sous une cape bordeaux
Me couvrant le corps et le visage
M’abritant
Je m’effondrais sur le sol
Accroupie
A quatre pattes
Je creusais alors
Je creusais en hurlant
En étouffant de mes sanglots
Je cherchais les os
Je récoltais les traces
De ce que tout le monde pensait disparu
Et qui persistait
Quoique enfoui
Ce qui persistait dans ma réalité

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