She guides. But *you* hold the swords. What are the prophecies? What are your decisions? She bestows the keys. You enchant them.
L’intégrité est le curseur de ta balance Pèse tes choix Exalte tes vœux Traverse les Mystères Exauce tes voies Transmets les torches L’orage à la porte Le seuil de dérobe
La Justice a une vision à 360°
Hekate’s wheel whirls Inspiring a 360° vision The owls never hesitate They race in the threshold Between day and night Night and day
Hekate est la Magicienne. Hekate est mercurienne, particulièrement en mai: Gémeaux
Elle est la voie dans le chaos, la piste dans la multitude Elle brouille les pistes. Mais derrière les masques, c’est toujours Elle.
Hekate Einalia se tient à la croisée des mondes. Sur la falaise au bord de la mer, les serpents au vent Elle exprime son rôle de porteuse des clés de l’âme cosmique.
En elle, tout fusionne, tout se rencontre Tout prend vie Ce n’est que passés à son filtre que les éléments prennent vie
Hekate anime Elle manipule Elle crée
Comme la Magicienne, elle canalise le cosmos et le chaos la foudre, la brise l’eau salée et les fluides Elle nous active
Elle énergise. L’énergie monte, monte. Les forces descendent.
Elle est le point de rencontre Le point de fusion Le point de création
L’explosion et la concentration. Elle contient, elle relâche Elle génère des mirages, des tâches Des miracles
Je me présente à toi. Tu accueilles Tu détruits Tu façonnes Tu acceptes
Dans tes spirales se tissent les fils du temps Se brodent les mains de tes filles
Tu engendres, nous existons Tu nous libères Tu nous appelles
Hekate, Anima Mundi, Bénie, sois-tu Mère cosmique Vecteur énergétique Infinie Tu es le souffle et l’âme et tout autre chose l’unité et la multiplicité Tu es La médiation cosmique.
Lune sombre
Obscure
Trop proche du soleil
Pour en refléter les rayons
Perspective
La lune a besoin d’interaction
Comme nous tou-te-s
Elle intervient
Elle reflète
Elle réfléchit
Elle intercepte
La lumière qui,
Sans ça, nous brûlerait les rétines
Le croissant à peine distinguable
Tourne-toi vers le soleil
Faisan doré, phénix
Tu brilles, tu disparais
Tu brûles, tu reviens
Rayonnante
Je me suis posée au pied du tilleul
Un insecte m’a piquée
– ou l’ai-je nourri?
Le Soleil apparaît en son centre
Au bout du tronc de l’arbre
Entre les branches épaisses
Avec chaque bourrasque
Le feuillage frissonne
Comme autant de voix
Autant de caresses
Les pollens et jeunes feuilles
Descendent en spirale
Pour finir leur tourbillon
Délicatement
Dans l’herbe
Autour de moi
Posée
A l’ombre du vieil arbre
Traversée par les rayons
En cet instant
Entre deux énormes branches
Imprégnée
Le Soleil
Dans trois jeux
Le Soleil à trois reprises
Triple forme
Je parcours la terre de mes doigts
Des images qui me poursuivaient
Il y a quinze ans
Tandis que je déambulais
Seule
Dans les rues
J’étais aussi subtile qu’une ombre
Sous une cape bordeaux
Me couvrant le corps et le visage
M’abritant
Je m’effondrais sur le sol
Accroupie
A quatre pattes
Je creusais alors
Je creusais en hurlant
En étouffant de mes sanglots
Je cherchais les os
Je récoltais les traces
De ce que tout le monde pensait disparu
Et qui persistait
Quoique enfoui
Ce qui persistait dans ma réalité