


avec Cathou
Que vas-tu sacrifier pour pouvoir continuer sans le poids de ce qui te retient en arrière? Qu’est-ce que la saison du scorpion, le signe veillant sur la carte de la Mort, te demande de laisser derrière toi ? Comment honorer le deuil et l’intense douleur qui s’inscrivent dans un processus qui fait intimement partie de nos vies ? Comment reconnaître quotidiennement ce qui nous encombre ou qui a tout simplement fini son chemin avec nous pour le laisser au compost ? Comment le faire dignement mais résolument ? Comment reconnaître ce qui s’y accroche, le respecter, mais ne pas lui laisser la main ? Écoute tes réponses.
N’aie pas peur de chanter ! Laisse s’exprimer ta voix ! Que ton voyage chante !
Ta voix est indomptable. Elle ne vibre pas sur la fréquence dictée par les entreprises qui détiennent les réseaux sociaux. Elle ne cherche pas le like. Elle provoque le courroux. Elle en a rien à foutre.
Elle atteint les êtres qui font communauté avec toi. Le cri de la louve dans la nuit rallie la meute.
Les hymnes d’un chœur sauvage s’élèvent. Les voix indisciplinées émanent de nos corps révoltés. A l’assaut des forteresses ! Nous passons les clés.
Perspective. Comment gagner en perspective quand tout va vite, quand tout doit aller vite? Ça se précipite. Comment prendre le recul? Quand l’urgence est bel et bien présente, comment agir tout en prenant le temps d’analyser?
C’est le 8 de pentacles, le travail accumulé, tissé, partagé sur la toile, construit collectivement, organisé minutieusement qui te tient par-dessus l’urgence et, simultanément, dans l’urgence.
Déjà décortiqué. La toile est solide. Fiable. Pas besoin de s’appuyer sur les savoirs imposés, les savoirs construits à tes dépends.
Las-se de la voltige forcée… Tu te tournes vers les connaissances. Celles des autres, les tiennes, celles auxquelles tu tiens, celles qui te tiennent dans le présent. Le 8 de pentacles, l’expertise acquise par l’expérience, l’application, la volonté.
Le vide de la Suspension sans vertige… Perspectives solides et nombreuses.
Suspension, transition. Construction, création.
Bienvenue dans notre monde extravagant, illimité et un brin (ou des tonnes quoi) farfelu ! J’espère que tu vas apprécier ce petit trajet ! Turbulences au programme. Ornières droit devant. Détours garantis. Où qu’on arrive, t’auras appris des tas de trucs. Les destinations, c’est boring. ♊
Tes peurs sont bienvenues aussi. T’as des ailes sur les chaussures d’façon ! Tu piques un sprint cosmique entre les effrayants souterrains et les cieux résilients. Tu fonces. Tu ne restes pas. Tu reviens. A toute !
Pas besoin de t’attarder, tes mots guérissent. Tes mots connectent. Tu relies les points. Ça raconte une histoire. C’est peut-être ça, le voyage. C’est peut-être ça le mirage. Le sort. Le conte. L’hypnose suspendue.
Les relations s’entretiennent. Mais ils arrivent aussi qu’elles se délitent. Elles peuvent ressembler à des montagnes russes. On reste des étudiant-e-s quand on pratique le tarot. Et on se prend des vacances quand ça nous chante !
Si tu te sens déconnecté-e du tarot ou d’un de tes jeux en particulier, pourquoi ne pas lui filer un rencard ? Crée une atmosphère de rêve et écoute-le, sélectionne un étalement d’interviews de jeux si besoin ou crée-le sur-mesure. Ça peut donner quelque chose comme ça, type thérapie de couple (hashtag ironie) : 1/ l’état de notre relation, 2/ pourquoi on s’est éloigné-e-s, 3/ comment raviver la flamme ?, 4/ est-ce qu’on a encore un avenir ensemble. Si, à la réflexion (ou l’analyse du tirage), tu réponds par la négative à cette dernière question, c’est une chouette occaz d’échanger, de donner ou de revendre ton jeu. Peut-être que tu mettras quelques mois avant de craquer sur le tarot d’un-e artiste queer fabuleux-se ou avant de tomber sur un jeu super rare ou qui te tape dans l’oeil au marché aux puces ou à la bouquinerie (c’est du vécu !). Lire la suite « Comment apprendre le tarot: entretenir ta relation avec les jeux »
Avec le temps et les tirages, ma relation au 4 de bâtons s’affine. Elle se personnalise. Comme beaucoup de cartomancien-ne-s queers l’ont déjà souligné, c’est une carte de soutien communautaire. Elle évoque un réseau de « care », de soin et d’entraide qu’on a envie de célébrer. Même au milieu d’épreuves. Et peut-être surtout dans ces moments-là. La joie qu’on a éprouvé à être ensemble ou à accomplir des choses ensemble demeure, même en temps de galères, ou même quand qu’on cesse de trouver sa place dans ce réseau. Lire la suite « 4 de bâtons. Réseau de soutien »
On se fait du souci alors qu’on voudrait s’en foutre.
On s’en tape mais on nous en culpabilise.
On se s’en honteuxse.
Les blessures qu’on croyait guéries s’ouvrent.
Les larmes coulent.
Y a pas de remède simple à cette douleur. Le 5 de coupes nous rappelle *simplement* qu’on peut pleurer, on peut se sentir mal, on peut ressentir la perte ou l’échec ou l’impuissance, on peut être endeuillé.e.s, on peut être très loin d’en avoir rien à foutre. C’est OK.
Avec la complexité de nos sentiments et de nos traumas, c’est OK.
Le white fox oracle nous invite à nous trouver un espace pour donner libre court aux sanglots. Un espace de soulagement. A travers la méditation, les prières, les gémissements.