Des envies qui reviennent Enfin, des étincelles Enfin de quoi activer l’alchimie créative
Ça frémit, ça pétille Puis ça s’emballe Mon cœur, mes passions, mon art Ça s’enflamme
Pas question de laisser la fascination me happer La splendeur des feux D’artifice ne me transfixera pas Le nez en l’air, immobile
Tourner le regard vers moi-même : Je suis la flamme ! Retourner à l’énergie brute Mon feu intérieur s’aligne sur Les inspirations
Je ne résiste pas à l’impulsion Je laisse enfin L’optimisme (ou est-ce l’utopie?) me Saisir, m’étendre, m’ouvrir Des horizons insoupçonnés apparaissent
(s’)enflammer, s’emballer, s’embraser, être foufou, pétiller
optimisme, confiance, assurance, ambition
amusement, sens de l’aventure, organiser une fête, être boute-en-train pour un projet, lancer quelque chose d’osé, d’audacieux
regain d’énergie, coup de boost, sens renouvelé de qui on est, de ce qu’on veut faire
une rencontre qui réveille quelque chose qu’on a envie d’exprimer, d’expérimenter (au niveau créatif, sexuel, énergétique, etc)
point de départ créatif, projet artistique, première rencontre d’un collectif, nouvel engagement, nouvelle orientation militante
le côté soudain, rapide, impulsif, urgent de ces élans
le fait d’exprimer, de partager, de rayonner tout ce qui est évoqué précédemment comment s’occuper de cette flamme, l’entretenir, la protéger, la nourrir
En quelques mots: Tout ce qui brille en chacun-e de nous, toutes les étincelles, les flammes ce qui anime, ce qui fait vibrer, ce qui nous pousse et ce qui nous (at)tire
toutes les ramifications ancestrales, héritage, traumatismes intergénérationnels, transmission matérielle, testaments, famille étouffante, hérédité, patrimoine, matrimoine
Tu ne viens plus visiter le tumulus. Tu as oublié le sens des signes. Les traces de mon passage ne t’évoquent rien. Elles n’illuminent rien sur ton visage. La toponymie a enfoui le tumulus. La mémoire a désappris à regarder le paysage.
Je suis sous les tonnes de pierre de l’oubli. Entre toi et moi, les murs de ceulles qui veulent nous détruire. Entre toi et moi, on a défait toutes les histoires. On a enterré tous les trésors. On a banni nos savoirs. Entre toi et moi la distance.
Je suis seule. Tu es seule. Dans ton désarroi, tu gratouilles la surface.
Engage ton corps. Engage ton désir. En gage de confiance, je t’ai laissé les clés. Use de tes pouvoirs ignorés. Allume les torches auprès du tumulus des ancêtres. Lève les yeux au ciel. Je brille pour toi. Cherche en toi les connexions qui nous relient. Entre tes neurones. Quand tes organes de plaisir se gonflent. Entre tes respirations. Quand ta peau touche la sienne. Constellations lesbiennes.
Les ancêtres le tissu conjonctif faisant tenir notre ciel, nos corps, nos créations
Ne me laisse pas, ne nous laisse pas, dans les méandres de l’oubli où on nous a reléguées.
Si tu nous sens vivre en toi, même si nous n’avons plus de nom, nous avons des sensations.
jardin secret, profiter, un chez-soi, zone de confort, espace à soi, vivre le moment, beauté
aboutissement de nombreux efforts et sacrifices personnels, certitude de s’être investi-e pour en arriver là, conscience du chemin parcouru, sentiment de légitimité
profiter des bonnes choses tant qu’elles sont là, trouver du plaisir dans ce qu’on a
se sentir en sécurité, une chambre à soi, autonomie, indépendance, souveraineté, force personnelle, ce qui a été nécessaire pour y parvenir, s’autoparenter
Se réapproprier son corps et ses routines comme étape dans un parcours douloureux (troubles alimentaires ou de l’image de soi, stress post-traumatique, violences, automutilation, etc)
s’autoféliciter, être fièr-e de soi, confiance en soi, épanouissement amplement mérité, individualité, originalité, sérénité, se faire confiance, suivre son instinct
(s’auto)célébrer, se faire plaisir, opulence, volupté, floraison, luxuriance, créativité accrue, prendre soin de son corps, se chouchouter, masturbation
Je vous présente la Cavalière d’épées, chevaleresse de tous les combats, et pas forcément les plus utiles. Grande gueule du tarot tendance rageur.se. Impétueux.se, tempêtueux.se des mots…. Parfois ça fait péter tous les verrous, c’est salvateur. Genre lea Cavalièr.e dégage les non-dits et mâche le travail de la Tour. Parfois ça donne: tellement dans sa tête qu’yel agit comme un écervelé.e. Réagir au quart de tour et puis prendre ses jambes à son coup. Ses paroles, des bombes aux conséquences dignes de la Tour ? Osef, yel a déjà dégagé.
L’article dans son contexte. Pendant une semaine l’été passé, j’ai incarné des cartes de tarot dans le cadre d’un challenge vestimentaire thématique sur instagram: