Je veux que tu te casses, je veux que tu dégages.
Je veux que tu flippes pour ta life dès que tu mets les pieds ici.
Je veux que tu te sentes menacé.
Je veux que jamais, plus jamais, tu ne te sentes légitime à faire part de ton avis de merde à une meuf, une gouine, un pédé, une personne trans. Je veux que tu ravales ton avis de merde et que tu t’étouffes avec.
Je veux que ta légitimité sans faille te râpe la langue, qu’elle te tranche la glotte, qu’elle se désintègre le long de son œsophage et que ses milliers d’épines te percent l’estomac. Je veux que la nausée te poursuive aussi longtemps qu’il le faudra.

Je veux m’engouffrer dans le vide de ton esprit et te tourmenter. Te tourmenter à jamais. Je veux que les Erinyes et toutes leurs descendantes te poursuivent tant que nous n’aurons pas obtenu gain de cause. Je veux que tu paies, je veux que tu trimes. Tu vas morfler. Je veux que tu te noies dans la sueur de tes cauchemars. Je veux que les sirènes des revanchardes étouffent tes cris. Je veux que la solitude étreigne chacun de tes membres. Je veux que l’isolement se resserre, qu’il fasse garrot, que t’en pète. Je veux que tu saches. Je veux que tu paies. Lire la suite « Oracle des Erinyes »




Le self-care, c’est parfois fixer les limites. Bein oui, parfois, un hédonisme sans concession ne contribue pas à t’épanouir ni à profiter pleinement de ce qui te fait du bien. Tu peux alors te montrer complaisant.e. Ou égoïste. Tu peux succomber à une flemme qui laisse un goût d’inachevé dans tout ce que tu entreprends. Et finalement te sentir las.se voire nul.le à force de ne rien concrétiser.
Le self-care, dans certaines circonstances, ça revient à placer ta confiance en toi-même. Mais vraiment. Pas mollement. Développer assez d’estime pour croire en toi. Travailler l’amour-propre qui t’encourage à croire en tes rêves au point de t’impliquer pour eux. Décréter que tes passions valent un week-end en tête-à-tête avec elles.











